L'UMP, l'UDI et le MoDem main dans la main

Publié le 27 Janvier 2014

Ces derniers jours, l'UDI et le MoDem, qui avaient lancé en novembre 2013 un mouvement qu'ils avaient appelé l'"Alternative" (comprendre : alternative par rapport à l'UMP et au PS), ont montré leur vrai visage : une proximité idéologique et une connivence avec l'UMP (et donc avec le PS), avec laquelle ils présenteront des listes communes dès le premier tour des élections municipales.

Pour les élections municipales de Pau, Jean-François Copé, président de l'UMP, a décidé d'apporter son soutien à François Bayrou, président du MoDem, le parti auquel appartient Christophe Grébert, candidat aux élections municipales de Puteaux.

Peu après l'annonce de cette alliance, Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, a déclaré :

« Je me réjouis pour François Bayrou que l'UMP ait décidé, dans l'intérêt des Palois, de lui apporter son soutien à Pau. Ce soutien va dans le sens du large rassemblement UDI-Modem–UMP que nous essayons de bâtir dans le plus grand nombre de villes possible. » (déclaration rapportée par Le Monde du 17 janvier 2014).

Le 5 décembre, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP aux élections municipales à Paris, a conclu un accord avec le centre droit parisien. Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, et Christian Saint-Étienne, la tête de liste de l'UDI, ont annoncé leur union avec Kosciusko-Morizet.

A Neuilly, le maire UDI sortant, Jean-Christophe Fromantin, a reçu le soutien de la fédération UMP des Hauts-de-Seine, qui ne présentera pas de candidat face à lui. D'après des propos rapportés par Le Monde du 23 décembre 2013, Fromantin a déclaré : « au final, même si je ne veux pas de l'investiture de l'UMP afin de pouvoir choisir librement les personnes qui m'entourent, mon projet politique cadre avec les positions du parti et c'est l'essentiel ». Rappelons que Fromantin est également député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine (qui regroupe Puteaux et Neuilly) et que Sylvie Cancelloni, candidate UDI aux municipales de Puteaux, est sa suppléante.

Selon le même article du Monde, la fédération départementale de l'UMP, pour sa part, aurait déclaré : « On est à moins de trois mois du premier tour, présenter quelqu'un d'autre provoquerait une guerre fratricide à Neuilly et serait très dangereux pour le parti, surtout au vu de la situation à Paris ». « Fratricide » ? L'UMP et l'UDI seraient-ils donc des partis frères ?

Par leurs propos et leurs actes, l'UMP, l'UDI et le MoDem montrent qu’ils se rejoignent sur l’essentiel, qu’ils n’offrent pas d’alternative et que le Front National est le seul véritable parti d’opposition.

En effet, l’UMP, le PS et leurs alliés défendent les traités européens et toutes leurs conséquences négatives : une ouverture totale des frontières, donc une concurrence déloyale contre les travailleurs et les produits français. Ils défendent la perte de souveraineté de la France au profit de Bruxelles. Ils soutiennent une immigration massive (comme si la France en avait les moyens et qu’elle n’était pas en crise !) et ils sont contre la préférence nationale alors qu’elle consiste à donner la priorité aux nationaux, c’est-à-dire les Français, dans l’attribution des aides sociales, des logements et des emplois, et alors que ce principe est appliqué dans la plupart des pays du monde. Ces partis considèrent la préférence nationale comme une forme de racisme. Or par « Français », on entend une personne qui a la nationalité française, quelles que soient ses origines, sa religion, sa couleur de peau, etc.

 

Pour ces partis, la nation est un concept dépassé et la France doit s’intégrer dans une Europe fédérale et passoire et renoncer à sa souveraineté. Ils veulent vous faire croire que cette Europe est la seule possible et que le Front National veut que la France vive en autarcie. C’est un mensonge ! Nous souhaitons une Europe de nations libres et souveraines, parce que nous sommes attachés à la nation, nous estimons qu’elle est ce qui nous rassemble au-delà de nos différences et qu’elle est le meilleur rempart contre l’ultralibéralisme. Pour autant, nous ne souhaitons pas supprimer les échanges économiques de la France avec les autres pays, comme certains adversaires voudraient le faire croire. Nous souhaitons non pas « fermer les frontières » mais simplement choisir qui peut entrer et rester sur notre sol, et instaurer des droits de douane intelligents aux frontières de la France, sachant que certains pays ont un coût du travail largement inférieur au nôtre et n’ont pas les mêmes normes environnementales.

 

Le Front National n’est donc ni raciste ni xénophobe. La « lutte contre le racisme » – un racisme souvent fantasmé, exagéré par l’UMPS et ses alliés ou à sens unique puisqu’ils ne parlent jamais du racisme anti-blanc ou anti-Français – est leur credo. Le gouvernement actuel en a même fait l’un de ses principaux thèmes de campagne, pour détourner l’attention des Français de son médiocre bilan économique et social. Contrairement à une promesse réitérée de François Hollande, la courbe du chômage n’a pas baissé d’ici la fin de l’année 2013 et les plans sociaux se sont multipliés. Pendant ce temps, l’affaire Dieudonné et la vie amoureuse de François Hollande ont fait la une de l’actualité, avec la bienveillance de certains médias !

 

Votez pour la liste du Rassemblement Bleu Marine, le seul mouvement qui lutte contre le système et qui se préoccupe vraiment des intérêts de la France et des Français !

Nathalie Kosciusko-Morizet, Marielle de Sarnez et François Fillon le 6 janvier 2014, lors de l'inauguration de la permanence de Florence Berthout, candidate investie par l'UMP dans le 5e arrondissement de Paris (image AFP/Kenzo Tribouillard).

Nathalie Kosciusko-Morizet, Marielle de Sarnez et François Fillon le 6 janvier 2014, lors de l'inauguration de la permanence de Florence Berthout, candidate investie par l'UMP dans le 5e arrondissement de Paris (image AFP/Kenzo Tribouillard).

Rédigé par Puteaux Bleu Marine

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